Le Retour fait face à Nefarian, tranquillement assis sur son trône, toisant avec mépris les créatures parvenues jusqu'à lui.
Alors qu'il refusait de s'abaisser à nous combattre, l'idée d'un combat d'arène fut avancée. Lui enverrai ses meilleurs drakônids, et nous, combattants d'élite de la Horde, les affronterions.
Le signal fut donné, et une marée d'assaillants nous fondit dessus dans cette salle en ruine qui fut jadis une somptueuse pièce royale naine.
Attaqués de part et d'autre, nous avions décidé d'opposer sur le flanc droit notre puissance magique, et sur le flanc gauche le tranchant de nos lames.
Très vite, les drakônids durent engloutis dans un déluge de givre et de flammes d'un côté, taillés en pièces et criblés de flêches de l'autre. Mais ils arrivaient toujours plus nombreux, menaçants de déborder nos combattants.
Nefarian, déloyal, n'hésitait pas à s'attaquer à nous en traître, projetant des sorts d'ombre sur ceux qui lui tournaient le dos.
Nous tinrent pourtant bon, car nous étions la sur ordre de notre chef de guerre, Thrall, et nous ne pouvions lui faire défaut. Les démonistes puisèrent dans leurs forces vitales pour continuer la bataille, les druides en appellèrent à la nature, et les drakônids furent repoussés.
C'est alors qu'un grand rugissement emplit la salle. Les masques étaient tombés, Nefarian, ivre de colère que nous ayons pu vaincre ses créatures, avait pris sa forme primaire, celle d'un imposant dragon.
Nos fiers guerriers l'attaquèrent aussitôt, le provoquant pour le détourner des magiciens moins résistants, encaissant seuls la fureur de ses attaques. Nous regroupant, nous l'assaillimes de toutes part, concentrant tous nos efforts à percer sa dure carapace. Nous parvinmes pourtant à le blesser, et il fit appel à ses grandes connaissances magiques pour perturber nos pouvoirs. Les prêtres furent corrompus, blessant au lieu de soigner. Les totems des chamans tournèrent à son avantage. Une nuée d'infernaux descendit du ciel tandis que les mages transformaient leurs alliés en animaux inofensifs.
Et malgré nos efforts, Nefarian nous terrassa alors. Voyant un échec inévitable, nous ne pûmes que battre en retraite, emportant nos camarades gravement blessés.
Nous n'étions pas encore de taille. Mais nous allions revenir, et alors Nefarian allait trembler ...
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